lundi 27 août 2007

Le guete


Le guete est l’endroit où on garde les moutons et les chèvres. Où ils passent la nuit. Ca veut dire enclos.

On y met jamais un mouton ou une chèvre en ceinte car il risque d’avoir de grand danger avec les autre béliers, car tout leur temps ils se battent. Même les enfants viennent là bas, ils disent « moi je suis pour celui là », « et moi je suis pour celui là », car ils sont habitués à les voir se battre. Leur bataille s’appelle mbeuckeunte. Ils le font sans presque le sentir car ils y sont habitués.

Parfois même les propriétés les détachent pour avoir un peu de liberté. Quand on leur amène de la nourriture ils mangent comme des fous.

Mais quand on les tue, franchement on a une belle viande. Bon appétit !

Romario.

Le thiep bou dien


Le thiep bou dien est un des plats préférés des sénégalais. C’est une tradition ancienne surtout des saint-louisiens.

Il existe deux façon de faire le thiep bou dien : on peut avoir le thiep bou wekhe, dans lequel il n’y a pas de tomate, ou le thiep bou khonk dans lequel il y a de la tomate.

Il est bien préparé dans les familles saint-louisiennes. On peut le manger 6 jours sur 7.

Romario.

La vendeuse


C’est une vendeuse de poisson qui allait au dépôt pour acheter et pour revendre. Leur métier est très difficile car elles sont des marchandes ambulantes. Elles quittent à 7 heure après l’arrivée des pirogues et elles vont en ville pour revendre leur poisson afin d’en tirer des bénéfices qu’elles vont apporter aux piroguiers et d’être payé.

Elle met un grand bol sur sa tête rempli de poissons frais, par exemple le ngot, le capitaine, le yabooy ou sardine, le kibaroot, ou le thiof. Ce sont les poissons les plus aimés par la population saint-louisienne.

Après leur métier elles s’endorment comme des folles, mortes de fatigue.

Romario.

Le chariot


Ils sont utilisés pour les visites de haute valeur ou des visites touristiques en ville.

Parfois les chevaux peuvent être de différente race : le narugeur, le cheval traditionnel ou diambar, le cheval rase ou fete.

Ils sont très importants pour le transport sur la ville .

Parfois les femmes l’utilisent ou le prennent pour aller au marché et ça, c’est la tradition.

Romario.

samedi 25 août 2007

Légumes et poisson séché



On apreçoit au marché des légumes déposés dans des tables en bois et des poissons séchés ou fumés. Il y a de la tomate, de l'oignon, du rofe, du citron, du piment tyson ou du piment en poudre. Mes poissons secs ou fumés s'appellent yete, guedi yess, guedi boun, guedi tamba djam et guedi simple. Les guedis (poisson fumé) sont préparés à Guet Ndar près des cimetière musulman au bord du fleuve où les pirogues apportent tout leur poisson pour le vendre. Certain poissons sont vendus, d'autre sont conservés pour être préparés comme le guedi et le kethiakh.
Romario.

Au marché


C'est au marché de Saint-Louis, le troisième marché de Saint-Louis près de la station Total. On y trouve beaucoup de vendeurs installés dans des tables au des boutiques en bois qui exercent leur métier. Il y a des petites boutiques qui vendent des produits en sachet comme Adja stick, les Maggi etc. Il y a aussi des tables pour vendre les légumes, les poissons fumés et les poissons. Même il y a des femmes qui vendent leur poisson préparé, avec les écailles enlevées qui n'attend que d'être cuit. Il y a aussi les légumes pourris pour vendre aux propriétaires de bétail.
Romario.

Les khassaydes


Ce sont des khassaydes comme à l'image de Sindidy Ya lahou écrit par Serigne Touba Khadimou Rassoul, fondateur du mouridisme pour faire reprendre l'esprit des gens à la religion et à la tradition. Ca nous aide à prier au bon dieu pour résoudre nos problèmes. C'est l'hymne national du mouridisme et ces pages représentent leur drapeau. C'est intéressant pour un véritable mouride de l'avoir car il saura que Serigne Touba est toujours à ses côtés.
Romario.

Serigne Mourtada Mbacké


C'est le fils de Serigne Touba le moins jeune parmis ses frères. Il est décédé en 2004. C'était le marabout de mon père, il a créé des écoles et des bus pour une facilité des transports entre Dakar et Saint-Louis, Saint-Louis et Matam. Il aimait beaucoup beaucoup son pays natal, le Sénégal et contribuait au développement de son pays et de sa religion comme l'avait confié son père Cheikh Ahmadou Bamba avant de quitter la vie. Comme le wolof le dit, "aimer son pays fait partie de sa religion".
Romario.

Cheikh Bethio


C'est un marabout derrière Serigne Saliou, khalif général des mourides qui aide le président de la république maitre Abdoulaye Wade pour sa réélection au premier tour du poste présidentiel et qui l'aide dans les chantiers et travaux publiques. Il a mobilisé tous ses talibés et ses proches pour que maitre Abdoulaye Wade reprenne une deuxième fois son siège.
Romario.

Kara noreyni


C'est un grand marabout mouride. Il fait reigner le jubeel, jegueul, léral et yatal. Jubel veut dire "la vérité", on ne dit que la vérité. Jegueul veut dire "pardonner". Léral, "éclairer" aider, faire de la solidarité. Yatal c'est "ouvrir son coeur", il y a de la place pour tout le monde, c'est pas limité.
Romario.

pvd


C'est le parti de cheikh modou kara, parti de la verité pour le développement, un marabout célebre fils de serigne ousmane zi noreyni cousin de cheikh ahmadou bamba. Le developpement se montre avec ce pied qui avance.

Romario

Romario à la caméra


Ces derniers jours j'ai prété l'appareil à Pape Lamine qu'on appelle Romario. Il a pris beaucoup de photos très intéressantes. C'est lui qui s'occupe du commentaire des photos selectionnées.

vendredi 17 août 2007

Photo de Alain


Antoine : c'est où ?

Alain : chez Serigne Ali Tew.

Antoine : qu'est ce qui se passe ?

Alain : C'est une cérémonie du mouridisme.

Antoine : que font les hommes qui sont assis ?

Alain : ils chantent les khassayides, ce sont les écritures de Serigne Touba.

Antoine : qui sont les gens qui chantent ?

Alain : ce sont des talibés.

Antoine : ça veut dire quoi talibé ?

Alain : ceux qui aiment le serigne et qui chantent ce que le serigne avait écrit.

Antoine : c'est quoi le serigne ?

Alain : c'est le marabout.

Photo de Alain


Antoine : qui est-ce ?

Alain : c'est le grand marabout du mouridisme.

Antoine : comment est ce qu'il s'appelle ?

Alain : Cheikh Ahmadou Bamba, surnommé Serigne Touba.

Antoine : c'est où que tu as pris la photo ?

Alain : chez Serigne Ali Tew.

Antoine : c'est qui ?

Alain : c'est notre diorigne.

Antoine : c'est quoi un diorigne ?

Alain : un diorigne c'est comme un président. Il est devant nous.

Antoine : et pourquoi est-ce qu'il y a le portrait de Serigne Touba ?

Alain : parceque c'est notre marabout.

Photo de Alain


Antoine : où as tu pris la photo ?

Alain : dans l'école coranique.

Antoine : c'est quoi l'école coranique ?

Alain : là où on apprend le coran.

Antoine : tu y vas quand ?

Alain : tous les jours sauf jeudi et vendredi.

Antoine : C'est pendant les vacances que tu y vas tous les jours ?

Alain : oui, l'année scolaire j'y vais le dimanche.

Antoine : c'est quoi les inscriptions sur le tableau ?

Alain : ce sont les écritures du Coran qu'on apprend.

Antoine : et t'aimes bien aller à l'école coranique ?

Alain : oui.

Antoine : pourquoi ?

Alain : parceque tu dois apprendre beaucoup de choses qui vont te donner davantage dans le monde.

Photo de Alain


Antoine : qui est-ce ?

Alain : ma grand mère.

Antoine : qu'est ce qu'elle fait ?

Alain : elle vend des assiettes.

Antoine : c'est où ?

Alain : aux HLM, devant la maison, villa n°106.

Antoine : est-ce que tu sais si ça marche ses affaires ?

Alain : dès fois il ya des journées qu'on achète, et des journées qu'on achète pas.

Antoine : elle vit avec toi ta grand mère ?

Alain : oui.

Antoine : et tu sais si l'argent qu'elle raporte, il est pour elle ou pour la maison ?

Alain : pour la maison.

Antoine : elle a quelle âge ?

Alain : à peu près 85.

Photo de Alain


Antoine : qui est-ce ?

Alain : Ousmane Thiam, c'est un ami.

Antoine : qu'est ce qu'il y a sur son T-shirt ?

Alain : C'est le Ndïgel de notre marabout. Dëggël c'est réveler la vérité. Leeral c'est amener la transparence. Jeggële, pardonner. Jubël, la droiture.

Antoine : ça veut dire quoi Ndïgel ?

Alain : ça veut dire des choses qu'on doit faire dans le monde.

Antoine : c'est quoi le PVD ?

Alain : le parti de la vérité pour le développement.

Antoine : c'est le parti de ton marabout ?

Alain : oui, Sérigne Modou Kara Mbacke

Antoine : quel est le signe qu'il fait avec la main ?

Alain : "Allahou wakhidoune"

Antoine : qu'est ce que ça veut dire ?

Alain : c'est un signe du coran. Ca veut dire la paix. C'est notre marabout qui le fait quand il fait un portrait.

dimanche 12 août 2007

Nouvelle expérience


Nous tentons une nouvelles approche du projet. J'ai confié l'appareil à Alain (sa photo est au dessus) pendant 2 jours. Il a pris une série de photo, de ses amis, d'evenements et nous les avons regardé ensemble. J'ai ensuite sélectionné une série de ses photos qui me paraissaient décrire quelque chose de la vie ici. Je vais le publier, accompagnées de questions posées à Alain.

jeudi 2 août 2007

Catherine et Hamoudou


Nous rencontrons finalement Catherine et son fils Hamoudou. Nous les suivons dans un télécentre, Catherine suite à l'exposé du projet me demande ce qu'il y a à payer. "Rien, c'est ça qui est formidable, c'est gratuit !". Elle accepte donc de poser avec Hamoudou, qui est selon sa maman un profesionnel du penalty.

Quand je lui demande si elle prend les gens en photo lors de son séjour, elle me dit qu'elle ne prend que les gens de sa famille. Elle dit qu'il y a un caractère ambigu au fait de prendre les gens en photo, elle même me dit-elle n'aimerait pas qu'on la prenne dans son jardin. Même si elle n'a pas de jardin !

Merci à vous, bonne continuation.

Clémentine, Elodie, Marion et Virginie


Nous abordons ces quatres demoiselles alors qu'elles sont en train d'acheter des cartes postales. Elles se prête au jeu, et gagne pour l'instant la palme de la pose la plus créative !

A ma question "prenez vous les gens en photo lors de vos voyages", elles me disent qu'elles demandent toujours avant et qu'ensuite elles montrent le résultat sur l'écran de l'appareil numérique.

Ca me fait penser à une autre touriste que nous avions rencontré et qui regrettait le polaroïd, car justement il permettait d'offrir facilement une photo aux gens, et donc de ne pas uniquement garder le résultat pour soi.

Merci à vous les filles, bravo pour les coupes de cheveux, et n'hésitez pas à nous contacter pour toute question, ou pour acheter la photo.

Estelle et Delphine


Ensuite nous allons voir Estelle et Delphine qui sont à la terrasse d'un café. Elles se font aborder pour la deuxième fois de suite par un guide tandis que nous discutons avec elles. Je leur explique le projet et elles acceptent gentiment de poser pour Balla.

A la question "prenez vous les gens en photo lors de vos voyages", Delphine me répond qu'elle prend seulement des gens quand ils sont de dos, et qu'elle souhaite prendre une rue ou un paysage, mais qu'elle ne prend pas les gens qu'elle ne connait pas en photo car "c'est comme voler une partie de ce qu'ils sont". Un point de vue très intéressant ;).

Voilà, merci à vous, j'espère que vous aurez l'occasion de venir visiter le blog !

Camille et Nicolas


Nouvelle journée pour les "chasseurs d'image" que nous sommes Balla et moi. L'expression vient d'un de ses collègue et elle me plaît assez !

Notre première rencontre fut avec Camille et Nicolas, deux étudiants en médecine qui visitaient le Sénégal après leur stage. Ils acceptent bien volontier de se laisser prendre en photo et nous offre leur plus beau sourire.

Je décide de démarrer aujourd'hui une petite enquête sur les touristes que l'on croise : "est-ce qu'ils prennent en photo les autochtones pendant leurs voyages". Camille et Nicolas me disent qu'ils ont pris des gens en photo, surtout les gens qu'ils connaissaient un peu et avec qui ils avaient vécu un moment. Ils ont pris les adresses et comptent envoyer les photos. Sinon dans les villages il leur est arrivé de prendre des gens en photo, et ils leur ont montré le résultat sur l'appareil numérique. Il leur est arrivé aussi qu'on leur demande de l'argent pour une pose.

Voilà, merci à vous et bonne continuation !

mardi 31 juillet 2007

Noussayba, Soline, Virginie, Dewald et Balla


Ensuite Balla passe de l'autre côté de l'objectif... à ses dépends !

C'est pas beau de se moquer !!!

Noussayba, Soline, Virginie et Dewald


En laissant Véronique et Titouan, ils croisent ces quatre jeunes gens qu'apparement ils connaissaient. Nous les laissons converser puis nous leur proposons de se faire prendre en photo. Noussayba a déjà eu droit au speech introductif, puisque nous l'avons prise en photo avec Balla quelque jours auparavant. Voilà, ils posent avec fougue (je ne sais pas si c'est possible mais il me semble que c'est le cas ici).

Merci à vous, à bientôt !

Véronique et Titouan


Notre rencontre suivante fut Véronique et Titouan. Ils viennent de Pau, et sont là depuis une dizaine de jour. Ils font un tour dans le Sénégal. Quand j'explique le projet à Véronique, elle éclate de rire. Je ne sais pas si c'est bon ou mauvais signe ! Il me semble que c'est plutôt bon si l'idée est marrante. Elle nous dit à la fin un "pourquoi pas" encourageant en ce qui concerne notre démarche.

On espère avoir de vos nouvelles, merci !

Euy et Jan


Ensuite nous nous abritons le temps de laisser passer l'averse, puis nous rencontrons Euy et Jan. Ils viennent de Belgique flamande et parlent très bien français. Ils acceptent très facilement de poser pour Balla, et la photo est assez réussie je trouve !

Voilà, notre projet devient un peu plus international grâce à vous ! On pensera à faire les formulaires en flamand à l'occasion.

Merci beaucoup, n'hésitez pas à écrire pour commander des photos !

Bérénice et Delphine


Immédiatement après cette première rencontre "ratée", nous abordons Bérénice et Delphine qui acceptent volontier de se laisser photographier. Elles me demandent ensuite si nous avons beaucoup de refus de touristes. Les deux que j'ai relaté dans le mail précédant sont les seuls, donc statistiquement pour l'instant, les gens se laissent plutôt prendre au jeu !

Merci à vous, et bonne continuation au Sénégal et ailleurs.

Nouvelle journée avec Balla


En ce mardi pluvieux, je rejoins Balla en ville devant son stand. Sont présents les habituels vendeurs, que je commence à connaître un peu. Je vais comme à chaque fois acheter un café touba et une demi miche de pain (un petit déj à 15 centimes d'euro !). Puis nous partons "choper" le touriste.

Notre première rencontre se solde par un refus, que je trouve assez intéressant de reporter. L'autre jour nous avons demandé à deux femmes dans un bar si elles étaient d'accord pour se faire prendre en photo, et elles ont refusé car, a dit l'une d'elles "quand on prend des gens en photo dans nos voyages, on leur demande toujours leur adresse et on leur envoie les photos". Aujourd'hui, la dame qu'on avait abordé m'a dit "je devrais faire comme les sénégalais". Je demande ce que cela signifie. Elle me dit "vous ne vous êtes pas promenés ? Vous n'avez pas demandé à des gens de les prendre en photo ? Qu'est ce qu'ils demandent ?". Je répond "de l'argent ?" et elle me dit "entre autre".

A mon avis il y a beaucoup à comprendre de ces réactions. Une petite réaction sans prétention. Pour ce deuxième refus, je note la répugnance qu'elle a eu à me dire clairement qu'on lui demandait de l'argent, comme si cela la dégoûtait. C'est un peu comme si elle trouvait cela immoral qu'on lui demande de l'argent en échange d'une pose. Et c'est vraiment dans notre sujet, de savoir en quoi prendre les gens en photo peut poser problème. C'est vrai qu'en France on ne prendrait jamais des gens en photo dans la rue. Les gens réagiraient à cela comme à une sorte d'agression j'imagine. Alors ici, il semble légitime de se poser la question avant de sortir l'appareil. Et je pense que ce rapport à la photo où passe de l'argent est assez symptomatique du rapport entre les toubabs et les autochtones (dont on aura l'occasion de reparler). Donc notre démarche, avec toutes ces limites a au moins pour intérêt de sortir de ce genre de rapport. Ce que n'a pas voulu faire cette dame, comme si elle souhaitait un peu "se venger", ou plutôt rendre la pareil, plutôt que de rendre l'appareil ;).

Voilà, dites moi ce que vous en pensez !

jeudi 26 juillet 2007

Komi


Komi, que je vois beaucoup depuis ces trois jours me demande de le prendre en photo. Je lui dit que c'est les touristes que nous prenons en photo. Pas de souci, il me dit qu'il est aussi un touriste. Alors c'est parti, le papier, une signature, on prend la pose et clic clac.

Komi est guide je crois. Vous admirerez le reflet de la boutique de Balla, décor récurrent de notre démarche artistique qui cette fois est vu comme projection. C'est l'autre côté de la rue, où s'assoient les vendeurs le matin pour être à l'ombre (on aperçoit le dos de Balla).

Merci de t'être prété au jeu !

Monsieur et Madame Brion


Nous rencontrons finalement Monsieur et Madame Brion. Il acceptent aussi très vite de se laisser prendre en photo. Ils sont allés au marché de Sor et me disent avoir beaucoup apprécié cet aspect là de la ville.

Je suis désolé, mais je n'ai pas réussi à lire vos prénoms sur la fiche, vous aurez donc droit à du "Monsieur et Madame".

Merci de votre gentillesse, et bonne continuation !

Mathilde, Noussayba, Laurence et Fallou


Nous rencontrons ensuite ces charmantes demoiselles. Balla me dit qu'il les a déjà approché hier pour essayer de leur vendre quelque chose. Elle acceptent gentiment de se laisser prendre en photo par notre photographe et semble intéressées par le projet. Elles posent avec Fallou devant son stand. Elle me disent qu'elles viendront bien volontier voir le blog.

Donc merci à vous les filles, et merci à Fallou. On espère avoir de vos nouvelles. N'hésitez pas si vous êtes intéressées par la photo !

Nicolas et Arnaud


Nous abordons ensuite Nicolas et Arnaud qui affirment ne pas être des touristes. Ils viennent d'arriver et visitent la ville. Ils acceptent bien volontier de se laisser prendre en photo par l'ami Balla devant la porte de l'Iguane, un bar de l'île.

Merci à vous d'avoir participé à cette expérience !

Yasemin et Adrien


Nous allons ensuite voir Yasemin et Adrien qui sont à la terrasse d'un café. Ils ont déjà passé plusieurs mois et travaillent autour de l'eau. Notamment pour une association Alysée. Yasemin est ici en mission pour sa boîte et travaille dans l'ingénierie de l'eau potable. Nous discutons un peu, et ils me proposent de prendre contact avec eux, pour les projets d'ASSCAN autour de la thématique de l'eau cette année.

Je les recroise ensuite, Yasemin me rend le stylo que j'avais oublié. C'est une charge en moins pour les budgets de l'assoce !

Merci beaucoup à vous, et n'hésitez pas à écrire pour acheter la photo !

Aurélie et Karim


Nouvelle journée de promenade à travers la ville avec Balla. Nous tournons un peu avant de rencontrer Aurélie et Karim. Ils ont déjà passé 15 jours à Dakar et nous parlent d'une association dont ils ont rencontré la responsable : sofiba, qui s'occupe d'aide aux handicapés mentaux au Sénégal. La présidente s'appelle Aïcha Ba (aicha@sofiba.net). Nous faisons un échange de prospectus après avoir pris les photos.

Merci beaucoup à vous, et bonne continuation !

mercredi 25 juillet 2007

"Paco"


Je me pose avec Balla après cette quête des touristes dans l'île. Nous sommes en face de son étalage, et Paco, son "grand frère" qui est aussi un de ses collègues me propose de le prendre en photo devant son stand. Aussitôt dit aussitôt fait, le papier est rempli, la photo est dans la boîte.

Mine de rien, à trainer en ville, je passe du temps avec ces commerçants. On s'assoit, on discute, les gens passent, disent bonjour, on boit un bissap... c'est le Sénégal quoi !

Merci à toi Paco !

Sarah, Balla, Martin et Papa Malick


C'est vrai, on ne prend que les touristes ! Papa Malick demande à participer, il remplit le formulaire et prend la pose de même que Balla, notre photographe. Sur un banc au soleil, juste en face du magasin de Papa, le lieu est parfait pour une photo ensoleillée.

Merci à vous tous !

Sarah et Martin


Nous rencontrons ensuite Sarah et martin devant le magasin de Papa Malick. Ils semblent être en affaire. Sarah et Martin acceptent vite de se prendre au jeu de la photo. Martin me dit qu'il est là depuis 2 mois et qu'il a travaillé ici à l'agence de voyage. Je crois que maintenant il en profite pour visiter.

Merci à vous les amis, et bonne continuation. N'hésitez pas à prendre contact avec nous !

Lola et Laurent


Nous rencontrons immédiatement après Laurent et sa fille Lola. Ils sortent du magasin. Apparement ce n'est pas la première fois qu'ils viennent au Sénégal. Laurent accepte de nous aider dans notre projet et pose avec sa fille devant Balla sous le soleil qui commence à taper.

Merci à vous !

Cyrielle, Kathleen et Anthony


Nous nous dirigeons ensuite vers le fleuve avec Balla où nous rencontrons ces trois jeunes gens. Ils semblent être en pause, la coffre de leur voiture est ouvert. Il acceptent bien volontier de participier à notre petite expérience. Balla leur fait donc prendre la pause et le tour est joué !

Merci à vous, n'hésitez pas à nous contacter si vous repassez à Saint-Louis, ou si vous êtes intéressé par la photo ou le projet !

Marie-Caroline


Ensuite nous rencontrons Marie-Caroline. Face à l'évidence que nous n'avons rien à vendre, elle accepte avec plaisir de nous accorder cinq minutes. Charmante, elle nous dit être intéressée par le projet et s'est déjà posé la question de la photo, vis à vis des gens dans les pays qu'elle visitait.

Merci beaucoup, et nous espérons avoir de vos nouvelles !

Virginie, Cédric et leurs enfants Philippine et Theophile


Nouvelle journée d'aventure avec Balla ! Nous rencontrons tout d'abord Virginie Cédric et leurs enfants. Il viennent d'arriver au Sénégal et sont sur le point de partir en visite. Balla les prend en photo devant son magasin, qui fait office de décors.

Merci à vous d'avoir bien voulu vous laisser prendre en photo, et bonne continuation au Sénégal !

mardi 24 juillet 2007

Un peu de pub...


Balla qui m'a accompagné aujourd'hui dans cette "quête du touriste", est lui mêm un spécialiste de la chose ! Il vend sur l'île de Saint-Louis tout ce dont on peut rêver comme souvenir : tentures, antiquités, maillots de foot etc. Il a accepté avec enthousiasme de parcourir avec moi la ville pour rencontrer des visiteurs, sans qu'il y ait aucune transaction marchande.

C'est la possibilité pour chacun d'avoir d'autres rapports que ceux qui peuvent habituellement exister entre les commerçants de l'île et les touristes.

Mais il faut bien qu'il gagne sa vie, donc, si jamais vous cherchez des souvenirs à Saint-Louis, pensez à lui !

Aline et Damien


Nous avons rencontré Aline et Damien peu de temps après avoir quitté Catherine et Olivier. Apparement ce n'était pas la première fois qu'ils rencontraient Balla ! Il faut dire que Balla est marchand d'antiquités entre autre, et que comme il dit "ici, on est collant mais on pique pas !". Et ce n'est pas pour autant qu'ils ont refusé de se prêter au jeu. Au contraire même. Après une séance de photos, Adeline a promis d'harceler Balla en représaille sur sa boîte mail (ballafall2001@yahoo.fr)!

Merci à vous, et n'hésitez pas à nous écrire !

Encore Catherine et Olivier !


On peut remarquer sur cette photo la "complexité" de la mise en scène (improvisée par Catherine). Le photographe du moment objet du viseur du touriste, et cela au pied de la statue de Faidherbe. Parodie du regard du touriste, et de son rapport à l'autochtone. Avec de l'humour et de la dérision, on déconstruit vite les clichés !

Si vous voulez acheter une ou plusieurs photo, écrivez moi.

Encore merci !

Catherine et Olivier





Nous avons tout d'abord rencontré Catherine et Olivier. Ils ont acceptés rapidement de se laisser prendre en photo par Balla, et ont parus enthousiasmés par le projet. Et, hasard rigolo, Olivier est photographe. J'espère qu'il sera indulgent quant à la qualité des photos de ce blog. Nous commençons !

Encore merci à vous Catherine et Olivier de vous être prêtés au jeu, vous avez été de très bon modèles !

Sous l'oeil de Balla


Aujourd'hui nous sommes partis avec Balla nous promener en ville pour rencontrer des touristes et commencer effectivement le projet !
Cette première journée a été très concluante, nous nous sommes arrêtés faute de papiers d'autorisation d'utilisation d'image, mais nous repartons demain !
Je vous laisse admirer l'artiste, l'appareil autour du coup, la lumière dans l'oeil...

lundi 23 juillet 2007

La présentation de ASSCAN


ASSCAN (association de solidarité sportive culturelle et artistique nationale) sise au 298 rue 47 Sor Diawlingue à Saint-Louis, est une association de solidarité interculturelle qui oeuvre pour la promotion de l'éducation et de la formation, par une pédagogie du projet et de l'action.

En fait, ASSCAN est le prolongement en juillet 2005 d'un collectif d'enseignants et de jeunes qui s'était constitué en 2004 autour d'un ex sportif de haut niveau, Insa Diagne, revenu au pays pour transmettre ce que le sport lui avait donné en terme de découvertes, d'éducation et de savoir-faire.

C'est ainsi qu'ASSCAN déroula, année après année un plan d'action destiné , par sa transversalité, à répondre aux besoins criants d'éducation globale des enfants de trois quartiers populaires de Saint-Louis : Diamaguène, HLM et Léona, en visant principalement ceux de six à quinze ans.

La plus-value qu'apporte ASSCAN réside dans l'utilisation d'outils à la fois ludiques et pédagogiques. L'utilisation du sport notamment, comme outil complémentaire permit d'attirer et de fidéliser les enfants.

PROGRESS (programme de réussite scolaire par le sport) colle à l'agenda scolaire des enfants. Il se déroule de septembre à juin, avec comme fil rouge le soutien scolaire, trois après-midis par semaine. En plus de ce fonctionnement régulier sont organisés quatre fois par an pendant les vacances scolaires des Tournois Citoyens. Ces évènements sont montés autour de thèmes comme l'école, la santé, l'hygiène, la citoyenneté et des problématiques locales.
Sur toutes ces activités, ASSCAN travaille en synergie avec des structures locales et transnationales compétentes en la matière.

Dans son évolution, ASSCAN adopte aujourd'hui de nouveaux outils, et notamment l'image (technique, utilisation, perception) pour renforcer et élargir les programmes existants d'éducation et d'insertion.

Avec pour personnel bénévole neuf enseignants intervenant dans le soutien scolaire et l'encadrement des actions de sensibilisation, ainsi que douze animateurs encadrant les activités physiques et sportives et en formation continue, ASSCAN se veut une structure légère, où la qualité et la pertinence sont les exigences premières.

L'enracinement local d'ASSCAN se traduit par l'immersion des programmes dans les quartiers concernés avec l'appel à des intervenants, enseignants aussi bien qu'éducateurs eux mêmes issus de ces quartiers.

ASSCAN pour finir, est ouvert aux compétences venant de partout pour travailler en commun et donner le meilleur aux trois cents enfants régulièrement encadrés et à tous ces jeunes désireux d'intégrer le projet de formation. C'est ainsi qu'ASSCAN a bénéficié dès le début, des partenariats de Sport Sans Frontières, de l'Office Municipal de la Jeunesse d'Aubervillier, et depuis un an de celui de Comme Une Image. Sur un plan local, ASSCAN continue de tendre la main aux structures institutionnelles en essayant d'articuler ses programmes sur les leurs.

dimanche 24 juin 2007